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Les insights de la semaine #30

Pourquoi 51 % des Français souffrent du blues post-vacances ? Pourquoi 47% des salariés consultent toujours leurs email professionnels pendant leurs vacances ? Comment la « coolcation » devient la nouvelle tendance pour échapper à la chaleur. Faites le plein d'infos avec Les insights de la semaine #30 pour mieux aborder la rentrée et planifiez déjà votre prochaine escapade ! 🌞

1/ Le blues post-vacances : un malaise commun chez les Français


Seriez-vous victime du blues post-vacances ? Le retour de vacances s'accompagne souvent d'un vrai coup de blues pour de nombreux Français : 51% d'entre eux admettent avoir besoin de temps pour se réadapter à la vie professionnelle après une longue pause.

Ce phénomène, surtout marqué après les vacances d'été, est lié au contraste entre la détente des vacances et la reprise des contraintes quotidiennes. D’après le psychologue Boris Charpentier, les vacances nous plongent dans un univers où la nouveauté et l'aventure nous donnent une impression de contrôle et de bien-être. Le retour au travail, au contraire, active le cortisol, l’hormone du stress, et fait plonger le moral.

Pour beaucoup, ce sentiment est exacerbé par l'absence de liberté dans le choix des congés : seuls 28 % des Français peuvent réellement décider leurs dates de vacances. Pire, 53 % d'entre eux envient ceux qui prolongent encore leurs vacances, renforçant ce blues post-vacances.

Pour autant, pour 49 % des Français, le retour à la réalité est immédiat, signe d’une capacité à s’adapter rapidement après la pause estivale. La simple anticipation des prochaines vacances procure un sentiment de bien-être qui aide à surmonter le blues du retour.

Le blues post-vacances

2/ La déconnexion en vacances, un véritable challenge pour les salariés français


Si la moitié des Français déclare un blues post-vacances, une grande partie est d'une certaine façon toujours présente au travail, même allongée sur la plage ou au bord de la piscine.

Couper totalement du travail pendant les vacances reste en effet compliqué pour les Français. D'après une étude Deskeo de 2024, 47 % des employés continuent de consulter leurs e-mails professionnels de temps en temps pendant leurs congés, et 27 % le font régulièrement. Seuls 26 % parviennent à ne jamais y jeter un œil, ce qui illustre la difficulté à vraiment déconnecter.

Les raisons varient : pour 37 %, les responsabilités ne peuvent pas attendre ; 32 % ont peur de prendre du retard, et 22 % avouent avoir du mal à décrocher même sans pression directe. Fait marquant, seuls 9 % disent que leur employeur exige leur disponibilité pendant les vacances. C'est une habitude qui est donc souvent auto-imposée, ou un mécanisme d'anticipation de sont retour.

Mais cette déconnexion difficile n'est pas anodine : 44 % des salariés jugent que cette connexion constante impacte négativement leur bien-être. Au point d'être une des causes du blues post-vacances ?

Le défi de la déconnexion en vacances

3/ La « coolcation » : la chasse à la fraîcheur devient une nouvelle tendance


Avec la hausse des températures, un nombre croissant de vacanciers cherche à fuir la chaleur en optant pour des « refuges climatiques ». Des régions comme le Cotentin, souvent surnommé « la petite Irlande », attirent de plus en plus de touristes grâce à leurs températures agréables en été. Selon le chercheur Matthieu David, près de 50 % des touristes interrogés en Normandie recherchent désormais des destinations plus fraîches pour échapper aux canicules. Cette adaptation des choix de vacances face au réchauffement climatique devient de plus en plus visible.

Les chiffres sont parlants : entre 2019 et 2022, les régions comme la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire ont vu une hausse de 13 % du nombre de nuitées. À l’inverse, des zones comme la Provence-Alpes-Côte d'Azur accusent une légère baisse (-1,1 % en 2023). Pourtant, la Méditerranée et le Sud de la France continuent de séduire malgré les températures parfois extrêmes. Mais la tendance à la « coolcation », ou vacances à la fraîche, est en train de se dessiner.

Des destinations comme la Norvège et la Suède capitalisent déjà sur cette tendance et séduisent de plus en plus de vacanciers européens.

L'émergence des refuges climatiques






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