Les Français sont divisés dans leur rapport au monde et au changement. Ce n’est pas exactement un scoop. Mais afin d’en comprendre les raisons et pour permettre à nos clients d’accélérer une transformation nécessaire nous avons mené une étude auprès d’un échantillon représentatif.
Avant de descendre dans les points de frictions et aspirations qui définissent les contours des grandes catégories comportementales vis-à-vis du changement, il nous a d’abord semblé intéressant de dresser un état des lieux et de comprendre où et comment se caractérisent ces fractures. Et, qui sait, sur quel point une majorité pourrait s’accorder...
La fracture
33% des Français se disent à bout de souffle. Ils sont fatigués, angoissés, tristes et portent un regard critique sur le mouvement du monde.
23% sont nostalgiques. Mélancoliques et perdus ils regrettent le respect de certaines traditions.
Pour eux, les mutations mettent en cause leur mode de vie.
12% sont en rage. Désespérés et sous l’emprise de la colère, ils dénoncent des transformations inégalitaires au service d’une caste dominante.
Reste 32% de positifs. Motivés, enthousiastes et même joyeux, ils croient en l’innovation et au progrès. Ils sont généralement plus jeunes.
L’unanimité
Pourtant, au milieu de ces blocs presque antagonistes se dresse un constat rassembleur :
96% des Français considèrent que la situation de notre planète est grave. 96 !
Ce dénominateur commun est cependant fragile avec derrière cette unanimité de façade, de (très) grandes nuances de vert. 11% reconnaissent la gravité mais trouvent « qu’on en fait trop » quand 48% jugent qu’il faut absolument « changer de modèle » alors que dans le même temps 54% craignent une société d’écologie punitive.
L’opposition
L’attitude vis-à-vis de la consommation est plus tranchée avec deux tendances opposées :
57% des Français aspirent à consommer mieux et/ou moins tandis que 43% sont très fortement attachés à leur consommation actuelle (12% d’entre eux qui aimeraient même consommer plus).
Et le travail dans tout ça ? L’ambiance est à la crise. En effet 68% dénoncent un manque de sens, 69% un manque de reconnaissance et 74% se sentent démotivés. Dans ce contexte nous avons identifié les profils et les attitudes des Français face aux grandes transformations de notre société. Et nous avons distingué trois grands groupes : Les « réfractaires », les « conducteurs du changement » et les « attentistes ».
Vous souhaitez faire leur connaissance et les comprendre ?
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